Opération Batraciens Kaysersberg

Fin de la migration des batraciens étang du Toggenbach près de Kaysersberg...

Pour la 1ère fois à Kaysersberg, nous avons répertorié les batraciens qui ont emprunté les « crapauducs », Fin de la migration ! Cela m'a permis de voir de près ces petites bêtes, d'aider au comptage, J'y ai photographié des crapauds communs, des salamandres et un triton.

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Presse : DNA le 22/06/2011 02:01

Nature / Kaysersberg Les batraciens à l’étude Le but de l’opération de cette première campagne, organisée par la Ville de Kaysersberg, sous la direction de Joelle Ninoff, sur les batraciens, était de protéger les animaux en leur permettant de traverser la route en toute sécurité afin de rejoindre l’étang lors de leur migration annuelle et accessoirement de les comptabiliser et de définir les espèces présentes sur le site.

Des bâches avaient été installées — sur le site à l’Etang du Toggenbach de Kaysersberg — pour obliger les batraciens à emprunter les crapauducs, ainsi que des seaux au sortir des crapauducs pour permettre le comptage, sans oublier un bâton le long du seau pour leur permettre de ressortir.

En amont du comptage, il fallu reconnaître les espèces présentes : en phase aller, pour les crapauds communs, la différenciation se faisaient essentiellement par la taille (femelle grosse et mâle plus fins dotés d’une excroissance sur la patte tel un crochet), mais aussi par le comportement car le mâle se tient fièrement dressé sur les pattes avant ; en phase retour, la différenciation était plus difficle, le comportement et la taille des animaux ayant changé.

De nombreux bénévoles ont contribué à cette campagne, notamment les enfants de l’école Geiler qui était venus pour le comptage.

La migration des batraciens s’est faite entre le 3 mars et environ le 15 avril avec un pic de migration fin mars, les premiers retours ayant été observés le 22 mars.

Une population de 3900 mâles et 500 femelles soit un total de 4400 individus a été dénombré.

Trois espèces ont pu être observées.

La campagne a été possible grâce aux nombreux bénévoles qui y ont participé, au talent de photographes d’Eric Weibel et Bertrand Vaney, à l’aide technique d’Eric Weibel, au support technique et scientifique de Laurent Schwebel et Philippe Merckle.

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